Fragments fondus d’une cosmogonie intérieure

10 couleurs de stylos BIC 4 couleurs variées et croisées sur papier de cahier d’école, environ 22 par 19 cm.
Fait à la main par Philippe Garenc en juin 2023.

Hammering Life

Et toujours, et encore, je dessine. Collection de Bic(s) 4 couleurs variées, je frotte, je gratte, je caresse, je strie. Allers et retours du poignet, sur ce même papier de cahier à carreaux scolaires. Nuances, valeurs, croisements parfois subtils parfois sauvages, je fais apparaître ce que j’ai choisi de représenter. Ces images sont le fruit de l’errance : errance de la main, de l’œil, de l’esprit, de mon corps. Vacuité à ce qui est là, présent et qui n’attend qu’à être cueilli – à point.
Inconscient, subconscient, conscient, malice, imaginaire, esthétique. Je vous livre ces images telles qu’elles peuvent exister dans mes cahiers. Cachées pour la plus grande partie du temps, entre deux pages, je tiens à les poster sur les réseaux sociaux pour leur permettre de prendre leur existence propre en vous. Et recevoir peut-être en cadeau, quelques mots bien sentis. Fidèlement et avec acharnement.
#philippegarenc juin 2023

Un visage et des figures

U’R My Sweet Apple
2023

Pilot V Ball pen on paper, Chinese Black Ink 220x250mm.

Tous droits réservés Philippe Garenc

Portrait pour traits

Freak or Not a Freak ? Monstre ou pas ?
Le « réalisme de l’imaginaire » a ceci d’important qu’il laisse sortir au dehors ce qu’il y a en trop en dedans. Vous verrez peut-être là le portrait d’un gars à un moment. Il y a sûrement du vrai. Mais le plus important reste ce qu’il va vous dire ou plus simplement, vous amenez à ressentir et à penser. Il est là pour vous servir comme il a pu le faire avec moi. Et s’il vous fait rire alors j’en serai heureux. Trouvons-lui un nom…

La craie sur le motif

Travailler dehors a du bon. Dessiner et peindre « sur le motif » aussi. Sentir la lumière changer, écouter le calme de cet après-midi d’automne sur la berge de la rivière. Aucun jour ne peut passer sans que nous essayons de faire « œuvre » (si humble soit-elle) au risque de se perdre et de perdre la main. Hier, mon atelier était sous le pont. Demain, ce « graffiti » à la craie n’y sera peut-être plus. Dans tous les cas, je souhaitais vous l’offrir pour vous faire profiter de la lumière et du comment elle chante en couleurs.

Dimensions : environ 150 x 400 cm. Fait le 5 octobre 2022 à Liverdun.

Un Gauguin par les Liverdunois

Confinés, nous avons dessiné sur le bitume, les trottoirs avec mes enfants, les enfants du voisinage, les voisins. La craie, c’est fragile et tellement plein de vie à la fois. Les couleurs sont lumineuses comme celles des peintres du Sud. Les gestes immenses par rapport à une petite feuille de papier où souvent chacun cantonne son expression artistique. Le corps s’y engage pleinement. Le geste prend de l’ampleur. Et puis d’un coup peut-être une averse emporte le travail des mains sur les surfaces rugueuses. Dessiner sur les trottoirs, c’est aussi accepter la fugacité de la vie et surtout affirmer son humilité face à la grande Histoire de l’art. Ce n’est pas qu’un jeu d’enfant. C’est aussi un espace privilégié pour passer des messages. J’ai rêvé d’un village pittoresque où les habitants pourraient s’unir pour un œuvre dans la rue, à l’image du Street Art si populaire aujourd’hui avec ses graffitis. Cette ville, j’y vis. Et grâce à la Ville de Liverdun, ce rêve a pu prendre place. Un grand merci à tous. Un remerciement spécial à Patrice Clément pour le temps précieux qu’il a donné pour faire ces images et ce montage.
Et que le spectacle continue !

Divina Enigma Providence

Noir et Lumière (spécial dédicace à D-elphine C.)
Pas mal de petits coups de stylo bille à encre noire liquide.
20,5 x 20,5 cm² de papier ivoire.

Allo Alfred ?

– Allo Alfred ? Tu es en pleine psychose ?
– Non, c’est la pleine lune qui me fait toujours ça Vincent. Tout ça n’existe pas.

 


Artwork by « Gaga » 2021
Pas mal de petits coups de stylo bille à encre noire liquide.
20,5 x 20,5 cm de papier ivoire.

De la légèreté de la craie

Ville(s) Invisible(s)

villes invisibles philippe garenc art 2020

Cristal coulé par gravité au four dans un moule réfractaire. Procédé d’impression 3D perdue.
Impressions 3D par dépôt de filament plastique chaud (PLA)
750 x 600 x 200 mm.
Philippe Garenc 2018/2020
Tous droits réservés – Photographies de François Golfier

Ville(s) Invisible(s) a été réalisée avec le soutien du Centre d’art/Musée du Verre de Carmaux – France


« C’est un conte métaphysique, imaginiste, situationnel, une cristallisation, un moment du verre, un moment de la création en verre, de la création tout court, et même une métaphore du verre, qui pose les questions soulevées encore par le modelage : intérieur et extérieur, envers et revers, recto et verso.
Il faut lire le travail de Philippe Garenc de façon littéraire, mélancolique, philosophique, artisanale, arythmique, poétique, possédée, romantique, chamanique, animiste, comme il le dit lui-même, l’imaginant pris par cette pulsion dévorante de celui qui sait non pas que tout va disparaître, mais qu’il ne pourra pas tout faire, tout voir, tout sentir, tout goûter, et que tout sera avalé dans l’immensité en constante reconversion (le connu, les inconnus). Il faut voir cet essai, subtil, ténu, comme une oeuvre d’art totale, ouverte, infinie, interminable, toujours en voie de basculer vers sa transformation. Accélérateur de particules. » 

Manuel Fadat, historien et critique d’art – 2019.

Italo Calvino – « Le monde écrit et le monde non écrit » / « Mondo scritto e mondo non scritto » / « Written World and the Unwritten World » – 1983


Ville(s) invisible(s), cristal coulé et impression 3D PLA – 700 x 400 x 200 mm. Photographie de F. Golfier 2019

 » En un sens, je pense que nous écrivons toujours sur quelque chose que nous ne connaissons pas : nous écrivons pour permettre au monde non écrit de s’exprimer à travers nous.
Au moment où mon attention passe de l’ordre habituel des lignes écrites et suit une complexité mobile qu’aucune phrase ne peut contenir ou épuiser, je me sens proche de comprendre que de l’autre côté des mots, il y a quelque chose qui tente de sortir du silence, signifier à travers le langage, comme abattre un mur de prison « .

Details »

Hermitage

Modus Operandi Reload ( Renders )

google burp

Bzird 2005
grisaille sur verre
P. Garenc

Eau-Rein

Encre sur papier Moleskine
140 * 210 mm.
2014

Italiana de #Basel

 

Papier Moleskine et Stylo-bille
250*130mm
Carnet
2010