Dessin engagé aux stylos billes dix couleurs. Réalisé entre août 2023 et avril 2024.
Plasticien indépendant depuis 2009, la pratique des arts mineurs et majeurs m'a amené à créer pour des personnes, des entreprises des images, des objets et des moments sur mesure. Je pratique au quotidien multiples médiums artistiques pour l'expression de mes idées et celles des autres. Designer et Facilitateur d'ateliers avec la méthode LEGO® SERIOUS PLAY® depuis 2019. J'écouterais avec attention votre projet. Vous pouvez librement me contacter à l'adresse philippe@garenc.com
Philippe Garenc à l’occasion du Printemps national du dessin, vous donne rendez-vous le samedi 20 avril pour un dessin mural collectif au Pont des Grilles de la Basse-Seille à Metz, ancienne porte d’eau de l’enceinte de la cité à la Renaissance.
Dans le cadre du Printemps du Dessin qui rassemble les institutions culturelles, publiques et privées, ainsi que les centres d’art pour faire rayonner le dessin au niveau national,
Ce mercredi 20 mars 2024 à 18h, c’est vernissage dans la galerie du Mètre carré à Metz, pour cette nouvelle exposition qui propose des œuvres de collection et des pièces d’artistes soutenus par l’association. À l’heure de l’intelligence artificielle et des problématiques qu’elle ouvre dans les champs des arts plastiques, il est bon de voir et de dialoguer sur la réception subjective des possibles. Je montrerai 3 nouveaux dessins colorés d’inspiration personnelle.
Avec les œuvres de :
U’R My Sweet Apple
2023
Pilot V Ball pen on paper, Chinese Black Ink 220x250mm.
Tous droits réservés Philippe Garenc
Travailler dehors a du bon. Dessiner et peindre « sur le motif » aussi. Sentir la lumière changer, écouter le calme de cet après-midi d’automne sur la berge de la rivière. Aucun jour ne peut passer sans que nous essayons de faire « œuvre » (si humble soit-elle) au risque de se perdre et de perdre la main. Hier, mon atelier était sous le pont. Demain, ce « graffiti » à la craie n’y sera peut-être plus. Dans tous les cas, je souhaitais vous l’offrir pour vous faire profiter de la lumière et du comment elle chante en couleurs.
Dimensions : environ 150 x 400 cm. Fait le 5 octobre 2022 à Liverdun.
Confinés, nous avons dessiné sur le bitume, les trottoirs avec mes enfants, les enfants du voisinage, les voisins. La craie, c’est fragile et tellement plein de vie à la fois. Les couleurs sont lumineuses comme celles des peintres du Sud. Les gestes immenses par rapport à une petite feuille de papier où souvent chacun cantonne son expression artistique. Le corps s’y engage pleinement. Le geste prend de l’ampleur. Et puis d’un coup peut-être une averse emporte le travail des mains sur les surfaces rugueuses. Dessiner sur les trottoirs, c’est aussi accepter la fugacité de la vie et surtout affirmer son humilité face à la grande Histoire de l’art. Ce n’est pas qu’un jeu d’enfant. C’est aussi un espace privilégié pour passer des messages. J’ai rêvé d’un village pittoresque où les habitants pourraient s’unir pour un œuvre dans la rue, à l’image du Street Art si populaire aujourd’hui avec ses graffitis. Cette ville, j’y vis. Et grâce à la Ville de Liverdun, ce rêve a pu prendre place. Un grand merci à tous. Un remerciement spécial à Patrice Clément pour le temps précieux qu’il a donné pour faire ces images et ce montage.
Et que le spectacle continue !
Noir et Lumière (spécial dédicace à D-elphine C.)
Pas mal de petits coups de stylo bille à encre noire liquide.
20,5 x 20,5 cm² de papier ivoire.
– Allo Alfred ? Tu es en pleine psychose ?
– Non, c’est la pleine lune qui me fait toujours ça Vincent. Tout ça n’existe pas.
Artwork by « Gaga » 2021
Pas mal de petits coups de stylo bille à encre noire liquide.
20,5 x 20,5 cm de papier ivoire.
Cristal coulé par gravité au four dans un moule réfractaire. Procédé d’impression 3D perdue.
Impressions 3D par dépôt de filament plastique chaud (PLA)
750 x 600 x 200 mm.
Philippe Garenc 2018/2020
Tous droits réservés – Photographies de François Golfier
Ville(s) Invisible(s) a été réalisée avec le soutien du Centre d’art/Musée du Verre de Carmaux – France
« C’est un conte métaphysique, imaginiste, situationnel, une cristallisation, un moment du verre, un moment de la création en verre, de la création tout court, et même une métaphore du verre, qui pose les questions soulevées encore par le modelage : intérieur et extérieur, envers et revers, recto et verso.
Il faut lire le travail de Philippe Garenc de façon littéraire, mélancolique, philosophique, artisanale, arythmique, poétique, possédée, romantique, chamanique, animiste, comme il le dit lui-même, l’imaginant pris par cette pulsion dévorante de celui qui sait non pas que tout va disparaître, mais qu’il ne pourra pas tout faire, tout voir, tout sentir, tout goûter, et que tout sera avalé dans l’immensité en constante reconversion (le connu, les inconnus). Il faut voir cet essai, subtil, ténu, comme une oeuvre d’art totale, ouverte, infinie, interminable, toujours en voie de basculer vers sa transformation. Accélérateur de particules. »
Manuel Fadat, historien et critique d’art – 2019.
Ville(s) invisible(s), cristal coulé et impression 3D PLA – 700 x 400 x 200 mm. Photographie de F. Golfier 2019