Ces quelques photos relatent un atelier artistique qui a eu lieu in situ, à Jarville-la-Malgrange dans le parc du château de Montaigu. J’y ai accompagné un groupe de 12 élèves allophones arrivants, inscrits dans l’unité pédagogique du lycée Jean Prouvé à Nancy.
Le titre de cet atelier d’expérimentation plastique est un clin d’œil au travail de Max Ernst, surréaliste ayant pratiqué largement l’empreinte dans ses œuvres.
J’ai invité le groupe d’élèves par la marche à rejoindre le site. Une forme d’entrée en matière, d’activation de l’énergie.
Afin de dépasser les complexes que chacun peut avoir face au dessin, la prise d’empreinte permet d’aborder le réel par un contact direct et sensible. C’est une forme de relevé fin du concret. Un corps à corps avec le paysage.
Avec ce travail « sur le motif », il s’agit pour chacun de prendre appui sur l’esprit du lieu afin d’étayer le dessin au-delà de ce que l’on pense pouvoir faire. La trace du contact avec les éléments du paysage porte en elle un peu de la nature-même de ceux-ci.
Une espèce de portrait sensible de soi au contact de ce qui nous entoure et de ce que nous observons. Travailler sur le motif porte une grande puissance méditative et apaise ceux qui s’y prêtent tout en aiguisant leur acuité.